•    Jolie région qui ne m'est pas inconnue pour l'avoir souvent fréquentée dans les années 90.

       Et bien, il y a peu de changement, c'est même encore mieux. 

      Cette région agricole a conservé son paysage de bocage avec une mosaïque de prés bordés de haies. Je ne manque pas d'y cueillir mûres et noisettes.

      Il y a aussi les belles forêts, Bellême, Reno-Valdieu où se cachent de vénérables gros chênes, beaucoup de sentiers de randonnées et des petites routes pour les cyclistes.

      C'est sympa aussi de suivre la route des manoirs et de se lancer à la découverte de ces demeures nichées dans leur écrin de verdure. Construits dès la fin du 15ème siècle, au sortir de la guerre de Cent ans, près de 500 manoirs ont parsemé la campagne percheronne. A côté du logis seigneurial, la ferme et tous les bâtiments annexes, chapelle, four à pain, colombier...

                  LE PERCHE      

       Je vois passer plein de camping-car qui me font rêver à un nouveau départ et les bus me ramènent en Patagonie, la ligne s'appelle "Cap'Orne"!!!

      Le Perche, c'est aussi le pays de la pomme et l'on y peut déguster du cidre et du jus de pomme BIO et la baguette du Perche faite avec des blés issus du terroir! Beaucoup de monde s'y investit dans la recherche d'une agriculture différente et dans l'eco-construction (comme Eco-Pertica).

                                                          LE PERCHE

       Autour de la maison du parc au manoir de Courboyer et de l'écomusée du Perche au prieuré de Ste Gauburge, s'organisent toutes sortes d'animations, expositions, conférences et des manifestations. Je n'y suis pas assez longtemps!

                             LE PERCHE   

       Mais je n'ai pas raté le son et lumière...                                                      

       Et surtout, c'est le pays du cheval Percheron que le haras du Pin s'efforce de maintenir et promouvoir.    D'ailleurs, en septembre 2011 nous y avions assisté au "Mondial du cheval Percheron". Nous avions profité de courses de chevaux et d'attelages, de démonstrations de débardage et de labour avec des propriétaires venus  d'Australie, des USA...et bien sûr du Perche! A l'époque, j'avais pondu un article dont aucun journal n'avait voulu ayant déjà leurs journalistes et leurs sujets. Le mien n'était pas a l'ordre du jour, alors je brade! Êtes-vous preneurs?

                                  LE PERCHE           

                                 Mondial du Percheron 2011

          S'il existe un sujet récurrent dans la presse, c'est bien le développement durable. Tout le monde est informé sur le solaire, l'éolien, la géothermie, la filière bois ou la maison écologique...cependant il reste une énergie renouvelable sur laquelle nous recevons peu d'informations. C'est à l'occasion du bel événement que fût « Le Mondial du cheval percheron » au Haras du Pin dans l'Orne, que l'opportunité nous a été donnée d'explorer ce potentiel :

                         L'Energie animale.

       Nous l'avons quelque peu oublié, mais partout dans le monde, en Europe jusque dans les années 60 et encore maintenant dans les pays en « voie de développement », l'énergie animale aide l'homme dans diverses tâches.

       Au hasard de voyages en Asie, en Afrique, en Amérique on reprend contact avec ces méthodes ancestrales. Citons les au fil des souvenirs et du plaisir pris à photographier tant de scènes évoquant un autre temps :

       Ces bœufs tirant la charrue pour le labour, cette charrette chargée de canne à sucre ou encore, devant le Taj Mahal, cette astucieuse tondeuse « écologique » pour un gazon à l'anglaise fournissant la fumure dans la foulée de l'attelage ! Ces bœufs, toujours, foulant la récolte de céréales sur les ronds de battage des hauts plateaux d'Ethiopie, et la poétique vision des buffles dans les rizières. En France, les bœufs étaient bien sûr utilisés aussi : attelages pour le labour, le transport, le débardage (n'oublions pas les galvachers du Morvan qui ont leur musée à Anost).

       En Asie, les éléphants dociles et puissants, dressés pour le débardage qui, portant un dais, sont à l'honneur lors des cérémonies. Ils servent maintenant à promener les touristes en les balançant au rythme de leur démarche chaloupée.

       Au Pakistan, on croise des dromadaires attelés pour tirer des charges. Ce sont eux aussi qui au milieu du 19ème siècle, exportés en Australie, ont contribué à la construction du chemin de fer. Leur descendance vit encore là-bas à l'état sauvage et certains ont l'idée de les capturer pour les dresser.... Au Yemen on les voit au fond d'une cave, tournant autour d'une meule, ils extraient l'huile de sésame. Dans le désert, ils servent toujours de monture et de transporteurs, comme dans les impressionnantes caravanes de sel du Danakil. Bien mieux qu'un 4x4, en Egypte, Libye, Maroc, Tunisie, Algérie, en parcourant le désert, ils offrent au touriste stressé une parenthèse au rythme de la vie des nomades.

       Anes et mules bâtés trottent avec courage sous de lourdes charges au long de sentiers périlleux et vers des lieux souvent inaccessibles autrement.

      C'est encore l'énergie animale qui est fréquemment utilisée pour tirer l'eau des puits partout où elle est d'accès difficile.

       Jusqu'au 19ème siècle, nos villes vivaient au rythme du bruit des sabots des chevaux et des roues des attelages sur les pavés : Transport des gens des marchandises et du courrier, halage des péniches, voitures de laitier ou de pompiers... Nos campagnes n'étaient pas en reste, le matériel agricole s'étant alourdi, les chevaux de traits participent aux travaux agricoles. Puis dans les pays développés, la mécanisation a mis fin à leur activité même si au Canada et aux USA, ils sont toujours utilisés par les communautés Amish.

       C'est un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître, mais parmi les visiteurs de ce congrès, les souvenirs fusent :

    •             Jeanne se souvient de l'animation qui régnait dans la cour de la ferme paternelle quand passaient les 8 chevaux. D'ailleurs, c'était le premier travail du matin, nourrir les chevaux et ce n'est qu'après que les hommes venaient déjeuner.
    •       Paul, à ses débuts, ouvrier agricole menait des chevaux et s'en souvient avec émotion :

                          - «  On travaillait avec des compagnons, c'était vivant ! ».

    • Yvette évoque son grand-père :

                          -  « Avec sa jument attelée, il allait à la gare et à l'arrivée du train chargeait sa carriole de colis. Il les portait au dépôt où les habitants de la commune pouvaient les récupérer. C'était dans les années 50 ».

          Ces temps sont révolus et personne ne songerait à y revenir à tout prix. Cependant, de par le monde, des passionnés ont conservé le goût de l'élevage et du dressage de ces superbes équidés, parmi lesquels 9 races de chevaux de traits français ( L'Ardennais, l'Auxois, le Boulonnais, le Breton, le Cob Normand, le Percheron, le trait Comtois, le trait Poitevin, le trait du Nord).

         Le Breton, le Percheron se sont exportés en Europe, en Amérique, en Australie, en Afrique, au Japon. Ils offrent une ouverture mondiale à tous les nouveaux usages potentiels qui pourraient se développer.

         A l'heure des économies d'énergie, de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique, toutes les opportunités sont à saisir. La traction animale en est une très prometteuse et si de nombreuses pistes sont déjà exploitées, d'autres sont à ouvrir.

        En parallèle de l'élevage, des formations à l'attelage existent dans plusieurs régions et des éleveurs s'appliquent a préparer leurs chevaux au dressage. Des professionnels prennent la suite et utilisent d'ores et déjà leurs compagnons dans divers domaines.

    • Pour le maraîchage, comme Bernard Dangeard des jardins de cocagne dans la Drôme qui a expliqué les différentes étapes du travail du terrain avec son cheval et des outils adaptés. En effet, derrière le Bucher (porte-outil) relié au collier du cheval, on peut fixer différents accessoires : bineuse, butteuse, herse, petit canadien....transformés pour cet usage par un prestataire du matériel agricole. Ainsi s'est crée un matériel utilitaire hippomobile.

    • Pour la vigne, de grands domaines du Bordelais, de Bourgogne et du Val de Loire ont fait le choix de pratiques biologiques et biodynamiques. Ils confient le travail d'entretien au cheval et à son meneur, pour un coût allant de 45 à 70 € de l'heure. Cela évite le tassement des sols par des tracteurs trop lourds.

    • Dans les forêts, le débardage au cheval connait un nouvel essor dans les zones d'accès difficile et les zones humides et fragiles. Basée dans la Sarthe, Christine Sallé est régulièrement contactée par l'ONF pour de tels travaux. Après des débuts dans le milieu des chevaux de course, elle a choisi cette nouvelle voie et confirme son plaisir à travailler au quotidien en communion avec ses chevaux. Dociles et attentifs, ils obéissent avec souplesse aux guides et surtout à la voix.

    • Dans les villes, de nouvelles pratiques offrent un rôle aux chevaux de trait. En effet, en France, entre 150 à 200 villes ont fait le choix d'utiliser des attelages : ollecte des déchets à Argentan, Laval, Trouville..., ramassage scolaire comme à St-Pierre-sur-Dives, entretien et arrosage des espaces verts à la Riche... police montée et bien sûr le tourisme !

    • Certains commerces ambulants (boulangerie, épicerie...) ont fait leur apparition.

         De leur côté, les selliers travaillent à adapter le matériel à ces usages pour une meilleure maniabilité et surtout pour un meilleur confort du cheval, colliers plus légers par exemple.

         Un vrai potentiel d'activités nouvelles s'offre au monde agricole, BIO notamment, mais aussi aux collectivités locales. Si nombre de villes ont déjà fait ce choix, les autres suivront-elles ? Sauront-elles apprécier le bénéfice écologique mais aussi humain qu'apporte en ville la présene de ces puissants, calmes et sociables équidés ?

         Jusqu'à ces dernières décennies un triste constat : c'est la boucherie chevaline qui fût le débouché ayant permis en quelque sorte de sauver certaines de ces races anciennes en pérennisant leur élevage. Mais Mr Jean-Louis Cannelle, président de France trait, Mr François Chouanard, président de la société hippique percheronne et tous les éleveurs de chevaux de trait, si attachés à leurs superbes animaux sélectionnés avec passion, rêvent pour eux d'un avenir meilleur. Un avenir où ces fleurons de notre patrimoine équestre retrouveront leur place de compagnon de l'homme dans ses actions en faveur du développement durable.

    Consulter :

     

                                              Sur le Perche vous en saurez plus en tapant : www.parc-naturel-perche.fr

          Lors de mes trajets et aux confins du Perche, je ne compte pas les petites églises où je suis entrée pour découvrir leurs petits trésors. Et enfin, j'ai pu visiter cette fameuse commanderie des templiers d'Arville que je visais depuis si longtemps!

     

              LE PERCHE             LE PERCHE

    Bien naturel de mettre en valeur une région qui m'offre du travail et de bons moments!

    Le secteur où je bosse a attiré des médecins Espagnols, une jeune dentiste, des infirmières... les patients ont bien de la chance d'échapper au désert médical. Il faudrait que les étudiants en médecine s'expliquent!                                                                             

     


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  •     Avec un nouveau CDD dans l'Orne en Octobre-novembre, je comptais bien profiter des joies de l'automne avec de belles balades en forêt.

      Pour les mycologues, la forêt de Bellême est un lieu de prédilection lors de leur congrès annuel début octobre. Mais cette année avec la sécheresse estivale, les champignons se font désirer....les cueilleurs de cèpes et girolles restent sur leur faim, la récolte est maigre. Alors, comme ici, je ne connais pas les bons coins, je me contente d'arpenter le sous-bois en profitant des belles couleurs du feuillage.

             Coprinus picaceus

         LE PERCHE A NOUVEAU                  LE PERCHE A NOUVEAU

    Malgré tout, avec Damien venu me rejoindre pour le W-E de la Toussaint, nous faisons quelques bonnes récoltes    de noisettes, de châtaignes et même de quelques bolets....entre forêt et bocage.

    LE PERCHE A NOUVEAU   LE PERCHE A NOUVEAU  LE PERCHE A NOUVEAU 

                                                       moins impressionnant qu'un séquoia certes, mais majestueux quand-même!

    Un bel habitat LE PERCHE A NOUVEAU   des prés LE PERCHE A NOUVEAU 

                                                                                                            où pâturent des Salers et des Aubracs!

         LE PERCHE A NOUVEAU                                 LE PERCHE A NOUVEAU                                       

                         Bon, ce n'est pas l'Halloween de l'ile de Vancouver....mais l'intention y est!

                                                     LE PERCHE A NOUVEAU  

      Une cidrerie locale organisait un marché BIO, l'occasion pour nous de dégustations et d'emplettes.               Mais pour les pommes, l'année n'a pas été fameuse non plus. Quand au miel, le printemps humide et frais n'a pas été favorable pour les floraisons. Donc les pauvres abeilles ont peiné à récolter le précieux nectar qui sert à l'élaboration du miel....dommage, pommes et miel sont rares et chers cette année. Pas drôle tout ça!

     Des festivals "AlimenTERRE", des films, une conférence sur la Permaculture, encore des occasions de croiser les producteurs locaux et l'AMAP.

           Le Perche semble être une vraie pépinière d'exploitations agricoles locales et inventives souvent BIO proposant à la vente directe toute une variété de produits bruts ou cuisinés allant de l'escargot au boeuf en passant par les poules, les chèvres...et tout ce qui tourne autour des vergers: cidre, jus, poiré, pommeau....

     Et si c'est productions locales, éventuellement BIO étaient la seule voie raisonnable pour que nos agriculteurs français s'en sortent économiquement et honorablement en regard du travail réalisé, échappant ainsi à la pression de l'industrie agro-alimentaire, des banques, de l'URSSAF...et au suicide?

     Partout en France, ça bouge...ou ça essaye! 

     Des films: "Des locaux très motivés", Le potager de mon grand-père"...et bien sûr "Demain", des livres toujours plus nombreux sur la permaculture, des sites internet, des conférences chez-nous au lycée agricole du Chesnoy:  -Le business est dans le pré. Les dérives de l'agro-industrie- avec Aurélie Trouvé, et - Demain, une campagne sans paysans- de Pierre Vuarin....tous ces signes révèlent qu'un mouvement est en marche dans le monde, en Europe, en France. A nous consommateurs de le soutenir en faisant des choix alimentaires raisonnés.

      En tous cas, ces multiples expériences stimulent Damien et quelques amis dans le projet de création d'un éco-village. Il se voit bien gérer un potager en permaculture. Il s'entraine déjà à petite échelle...à suivre!

     


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  •    Comme vous le savez, je fréquente l'Orne très souvent pour des CDD. Et dans l'Orne, il y a Berdh'uis dont vous commencez à entendre beaucoup parler...et que vous allez découvrir sur TF1 jeudi 12 avril au journal de 13H.

      C'est en effet le village choisi par J.P Pernaut pour mettre en valeur une école de village ayant su mettre en place un bon matériel informatique et où le travail des enseignants permet aux élèves de s'initier à cette technologie en l'utilisant dans un cadre éducatif.

     Là-dessus, s'est greffée l'idée d'inclure dans ce journal une allocution du Président Macron. Les collectivités locales ont tardivement reçu l'information et doivent s'activer à organiser cet événement qui ne sera pas sans entrainer certains désagréments et une certaine agitation...

     En effet, Berd'huis que je connais bien est situé sur la départementale D955 que je parcours souvent et qui est assez fréquentée.

     Depuis 2 mois, la circulation y est impactée par des travaux routiers qui ralentissent le trafic, maintenant la route est parfaite, mais...

                  BERD'HUIS                    BERD'HUIS en avant-première             

     

      ...jeudi ce sera à nouveau un grand bazar enfermant les habitants dans une souricière cernée de policiers,

              les barricades s'installent déjà et la télé est en place devant l'école vedette...

         BERD'HUIS en avant-première              BERD'HUIS en avant-première                 

                      Berd'huis est à mon avis le parfait contre exemple du village rural paumé.

     Drainant de petites communes satellites, il y a des commerces, une pépinière d'entreprises, trois médecins, un dentiste, des infirmières, une pharmacie. Bien situé, le village a la chance d'avoir des habitants et une équipe municipale dynamiques, des professionnels actifs et toujours en recherche d'une meilleure qualité de services.

    Bref, une belle image de ce que devraient faire l'Etat et l'administration. Pourvu que Mr Macron en prenne de la graine!

                                                           SITUATION                    

    A 6 kms à l'est, il y a Nogent le Rotrou ville de l'Eure et Loir où je vais profiter d'un bon cinéma, d'une piscine, de restaurants, de magasins dont un Naturéo et il y a même un marché de producteurs locaux Bio.

     C'est à Nogent que se trouve le tombeau de Sully. BERD'HUIS 

     Vous ai-je déjà montré le château St Jean?

    BERD'HUIS

     A 15 kms à l'ouest, c'est Bellême que ne renient pas Voulzy et Stephane Bern. Là je vais déguster de bons chocolats:                                                     et choisir les savons à froid de la savonnerie de la Chapelle: 

    BERD'HUIS en avant-première                             BERD'HUIS en avant-première  

      Non loin, St Cyr la Rosière avec l'écomusée du Perche dans Ste Gauburge et  Nocé avec la maison du Perche dans le manoir de Courboyer proposent souvent des activités.

                                                    BERD'HUIS en avant-première   

      Et comme l'Orne est une destination touristique mais aussi un lieu de choix pour les résidences secondaires des parisiens, il y a souvent des animations dont je profite au maximum.

               BERD'HUIS en avant-première     BERD'HUIS en avant-première

                            BERD'HUIS en avant-première  BERD'HUIS en avant-première

     Rémalard présente ses spectacles dans un vieux cinéma que fait vivre un ciné-club que je fréquente aussi pendant que se recharge ZOÉ.

     Et il y a seulement quelques jours, j'ai pu profiter d'un superbe concert de musique ancienne par l'Instrumentarium de Chartres qui joue avec les instruments fabriqué pour lui en s'inspirant des 312 représentations d'instruments musicaux de la cathédrale de Chartres: statuaire, peintures et verrières ont servi de modèle. Un travail de fourmi.

                                                BERD'HUIS en avant-première

     Voilà pour un rapide tour d'horizon du coin, mais vous entendrez encore parler de Berd'huis, le 13 juillet passera le Tour de France...

     Et il faut venir voir les manoirs!

                       BERD'HUIS en avant-première                 BERD'HUIS en avant-première

     

     

     


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  •  Le grand jour est arrivé, jeudi 12 avril 2018, tout le monde est au garde à vous pour recevoir notre chef d'Etat.

     Dès 8h, les rues sont bloquées, les villages voisins aussi...ils pourraient être un accès pour des manifestants.

     

    BERD'HUIS pendant

    Je ne vous dis pas la galère pour en sortir, aller travailler, emmener les enfants chez la nourrice...certains ont renoncé. La pharmacie n'a pu être livrée...mais c'est pas grave, les clients ne pouvant pas accéder facilement: venir à pieds, justifier de son identité...Les commerces n'ont pas vu grand monde. Les employés de la pépinière d'entreprises n'ont pu se rendre comme chaque midi au restaurant: traversée de la route interdite, même à pieds! Donc l'occupation de chacun fut de scruter l'arrivée des autorités, par le ciel ou par la route?

    Et bien par la route! Huit voitures noires et quelques motards arrivent à vive allure, par une vitre une main s'agite...c'est tout ce que les commerçants verrons du président. Pourtant à coup sûr ce sont eux les plus impactés. Espérons au moins que cet intermède leur fasse de la pub et que le café-restaurant trouve le repreneur attendu.

    Les officiels foncent vers la mairie où les attendent les curieux, les maires et préfet locaux.

    BERD'HUIS pendant   moi je suis loin...

    BERD'HUIS pendant

                                                        une amie a pu le prendre de plus près!

     Le reste vous l'avez vu à la télé durant le journal dans la salle de classe, un tête à tête Pernaut-Macron.

     Ensuite le président a échangé des idées avec les enfants pas plus impressionnés que ça mais sûrement très fiers. Quel souvenir! 

     Le jeudi après-midi, je rentre dans le Loiret, je n'ai donc pas souhaité attendre une seconde chance lors de son départ et j'ai profité de sa pause déjeuner et d'une ouverture temporaire de la départementale pour m'éclipser.

     De fait, en quittant le village vers 16h30, le président s'est arrêté serrer la main des pharmaciennes qui le méritaient bien.                                                

                                Celle-ci non plus, je ne l'ai pas prise, un ami me l'a transmise...je vous l'offre en prime! 

    BERD'HUIS pendant

     

    Les présidents me poursuivent...

                 Des vacances à Tunis et voilà que devant mon hôtel Mr Sarkozi décide de défiler et moi de me défiler..... 

                     Un séjour à Prague, l'aéroport d'arrivée est sous haute surveillance, nous arrivons le même jour que Bush fils!

                  Où, quand et qui le prochain?

                       


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