-
Par damdom le 9 Avril 2016 à 15:04
Le 30 juillet 2013, nous passons la frontière à Poker Creek obtenant alors un joli tampon orné d'un caribou, mais non daté. Nous avons beau insister, il n'est ni habilité, ni équipé pour ça ! Comment prouver que nous sommes sortis du Canada quand nous voudrons y revenir ?....nous verrons plus tard!
Une nuit avec les caribous en migration, la panne d'essence évitée de justesse...bonne mise en bouche !
En y croisant des véhicules « oversize », des RV géants, des bus de touristes, des travaux, la piste défoncée nous conduit jusqu'à la Taylor Hway.
Des chercheurs d'or (qui trouvent).
Nous aussi, on essaye (bredouilles!)
Une vieille dragueuse abandonnée
Famille Pieds de mouton,
des cortinaires et des fleurs pour Hélène
Un village qui s'affiche :Chicken
A Delta Junction, nous réparons un pneu qui a rencontré une vis.
A la sortie du village, nous constatons qu'en Alaska « on jardine »
Des négociants, des trappeurs et des mineurs...ont fréquenté cette auberge « Frida roadhouse »jusqu'en 1950.
C'est au bord de la fougueuse Tanana river que nous dormons.
Sur la Richardson Hway, un détour à North Pole permet de saluer Santa Claus dans sa jolie maison (101 San Nicholas drive). Une bien belle boutique où petits et grands peuvent passer commande
Après avoir longé une immense base aérienne, nous arrivons à Fairbanks.
votre commentaire -
Par damdom le 9 Avril 2016 à 14:35
Une ville agréable l'été, fleurie sous le soleil qui éclaire jusqu'à 23h30.
Il doit en être tout autrement en hiver, quand avec 6h30 de jour et -50ºC, se déroule la course des mushers : 1000 miles en traineaux à chiens entre ici et Whitehorse au Canada.
Au Tourism Info, des jeunes perpétuent les danses ancestrales.
Cette ancienne laiterie (1900-1960) est maintenant une zone naturelle protégée où se posent les grues du Canada
L'université (UAF) étudie les grands mammifères: caribous et muskox
et propose un intéressant Museum d'histoire naturelle.
Un monument au centre ville commémore la coopération américano-soviétique lors de la seconde guerre mondiale. Nous voilà bien étonnés par ce partenariat aéronautique.
Nous repasserons à Fairbanks après une escapade plus au nord.
votre commentaire -
Par damdom le 9 Avril 2016 à 13:54
-3 août- Pleins de gaz, d'essence et d'eau faits, nous filons vers le cercle arctique par la Elliott Hway. Des panneaux explicatifs sur ce fameux pipeline qui mène le pétrole de Prudoe Bay à Valdez sur 1287 kms...malgré tout sur les 600 kms de route jusqu'à Prudhoe Bay, il n'y aura que 3 stations service avec le prix d'essence le plus élevé des USA !
Bien avant la découverte du pétrole et la réalisation d'une route (1971), vivaient déjà là des amérindiens, des trappeurs, des chercheurs d'or....
De nombreux trails pour se balader et observer
et des parkings tranquilles pour la nuit.
Passé Livengood, la jonction avec la Dalton Hway.
La route est asphaltée par tronçons, elle ondule, elle est «houleuse». Quand elle est en gravel, c'est plus agréable, mais comme elle est humidifiée régulièrement pour éviter que les camions ne soulèvent trop de poussière...elle est boueuse.
Arrêt bivouac à Finger mountain. On dirait les Monts d'Arrée
Mais « le Doigt » m'a désignée pour le sacrifice. En m'approchant sur le mouvant tapis de la toundra, mon pied s'enfonce et je bascule tête la première contre un rocher de granit. Un peu étourdie, je pense d'abord à mon appareil photo....puis je réalise que j'ai mal: lèvre tuméfiée et grosse bosse à l'arcade sourcilière, mais rien de cassé: ni le nez, ni les dents, ni les lunettes. Ça, c'est du bol car au début de la route, on nous annonçait 700kms sans service médical! Nous sommes à 318kms au nord de Fairbanks.
Pour un peu, je ratais le cercle polaire.
Et nous nous intéressons : A la végétation :
nous cueillons des blueberries à déguster sur place ou en compote. Miam !
A la faune : Caribous
et comme vous le constatez, en Alaska nous sommes en manches courtes !...malgré les moustiques (plutôt en zone humide et forestière).
Dall sheep = mouflon de Dall à Atigun pass. Des ground squirel...et même un muskox voyageur, isolé loin de sa tribu, vers le camping gratuit du lac Galbraith. A 23h, il fait à peine nuit !
Des hirondelles toujours, un golden eagle = aigle royal, et labbes à longue queue (Stercorarius longicaudatus) ….pipits et bruants.
Nous aimons -l'habitat
- les paysages.
-la géologie : thermokarsts où des zones de glace fondent en sous-sol
- Mais pas les incendies dont on nous répète pourtant qu'ils favorisent la régénération.
Peut-être, mais quel désastre sur la faune et le paysage.
incendie depuis le fleuve Yukon
votre commentaire -
Par damdom le 9 Avril 2016 à 11:43
Revenus à Fairbanks, nous quittons la ville par l'Hwy 3 sud.
Un peu avant le parc du Denali, à droite, nous empruntons la Stampede road. Carrossable sur quelques kms, après, il faut une jeep ou un quad. Il en passe un certain nombre occupés par des touristes ou des Athabascans cueilleurs de blueberries.
Et oui, de nos jours, les natifs pratiquent chasse et cueillette en quads. Et comme ils sont très sympas, nous dormons près de leur campement du W-E. La récolte de baies sera congelée pour l'hiver. Ils ne refusent pas le progrès !
Cette piste est celle que suivit Chris dans sa difficile expérience « Into the wild ».Il faut marcher 10 heures et traverser 3 rivières pour atteindre le bus où il acheva sa courte existence. Un peu loin ! Nous nous contentons de la réplique de ce bus, utilisée pour le film et qui elle finit ses jours dans la cour d'un resto.
Le mont McKinley 6194m, tel un joyau, brille au couchant.
Le parc du Denali qui l'entoure fut crée en 1917 pour sauver les Dall sheep en péril à cause de la chasse.
L'accès est interdit aux véhicules au-delà des 16 premiers miles. On peut toutefois aller plus loin (39miles) si on a réservé à l'avance un des campings. Pour nous, c'est plein, nous restons dans celui près de l'accueil.
L'autre option est de réserver un tour en bus. Soit pour une excursion à thème, soit pour une destination spéciale. Les prix et la durée différent, nous choisissons la Toklat river à 53 miles. Nous pensons revenir en vélo, nous allons donc au village touristique juste avant l'entrée du parc louer 2 bicyclettes.
Tout cela est un peu cher. En Alaska, le travail compte double : il faut gagner en 6 mois de quoi vivre toute l'année ! Donc, bus 28$/personne et vélos 38$/jour chacun, c'est un peu excessif ! Surtout que du mauvais temps est annoncé pour le lendemain. De fait, il pleut toute la nuit et le matin c'est brumeux.
Nous sommes arrivés un peu tard en Alaska, mais il y avait tant à voir avant. Du coup, on ne peut se permettre de trainer en route et d'attendre la bonne météo.
Alors, avec nos vélos nous grimpons dans un vieux bus pour une excursion « colonie de vacances » avec une jeune guide qui la joue « Rock'n roll » et s'extasie de tout avec des « Yé » sonores. Bref, nous apercevons :
1 élan, 1 caribou, 1 marmotte et 1 femelle grizzly avec ses deux jeunes.
A la Tolkat river, nous sortons les vélos et après un pique-nique sous le crachin, nous attachons nos casques et scrutons l'horizon. Rien ne bouge... la faune, c'est une question de chance. Il paraît que parfois le bus doit stopper car une meute de loups occupe la piste....alors en route vers la rencontre ?
La piste gravillonnée n'est pas très agréable, ça secoue !
Nous alignons quelques bons dénivelés, mais après tant de mois sans pédaler nous manquons d'entrainement. Nous apercevons 3 caribous et 1 ground squirrel. C'est peu ,alors que nous transpirons dans les montées et sommes frigorifiés dans les descentes. Aussi, au bout d'une vingtaine de kms, nous hélons un bus vert équipé d'un porte-vélo. Le Mt McKinley s'est dégagé, sympa, le chauffeur stoppe pour les photos.
Bien entendu, le lendemain brille un soleil radieux.
Les rangers promènent en laisse leurs chiens de traineau. L'hiver ils servent à circuler dans le parc.
Nous partons profiter des 2 randonnées possibles près de la Savage river. (accès possible en navette ou en auto, c'est au mile 16.)
- Le Savage river alpine permet de grimper en compagnie des écureuils terrestres.
- Le Savage river bank est un sentier qui suit la rivière et nous permet d'observer des caribous,
des Dall sheep, une famille de lagopèdes au milieu des carex et des gentianes.
un aigle royal nous survole et inquiète Mme lagopède.
votre commentaire -
Par damdom le 9 Avril 2016 à 11:11
Nous quittons Denali par la Park Hwy sud.
A Cantwell, une épicerie-station service n'a à offrir que des saucisses et des conserves....
A partir de là, la Denali Hwy, route en gravel nous fait augurer d'une vie sauvage plus présente. Certes, nous y trouvons des blueberries pour la marmelade,
des bolets orangés que nous cuisinons avec des pommes de terre, ayant négligé bien sûr les amanites tue -mouche et des russules jaunes. Pour la faune, nous nous satisfaisons mal du trophée que promène un chasseur, mais ce sera tout. Retour sur la Park Hwy pour randonner le long de la Upper troublesome creek parmi les fougères, lichens, mousses, aconits et champignons.
Nuit tranquille sur le parking du point de vue sud sur le mont McKinley. A 22h, nous l'admirons au soleil couchant en dégustant une banane sous un coulis frais de baies. Et si c'était ça le bien-être !
A Talkeetna, nous bifurquons vers Hatcher pass road qui par les monts conduit à Independance mine state historical park.
Des cueilleurs de baies sillonnent les prairies en fleurs, pas de place pour le moindre ursidé ! Alors, nous herborisons, une dame m'indique une parcelle avec des fritillaires, Fireweed (epilobes), des grandes berces (heracleum), des aconits delphinofolium et des gentianes bleues, des fléoles, des achillées, des aulnes et saules nains.
La visite d'Independant mine permet de bien réaliser comment la vie s'organisait au sein d'une entreprise minière isolée. Les bâtiments encore debout et restaurés étaient des logements, une école, un cinéma, un cuisine collective qui offraient une existence à peu près correcte entre 1906 et 1951.
Si on ne pénètre pas dans la mine, on voit cependant les rails et les wagonnets qui en sortaient..
Le parking où nous passons la nuit sur les rives de la Little Susitna river près d'un panneau qui annonce que nous sommes sur une faille....pourvu que ça ne bouge pas maintenant !
Fermes et prairies bordent la route, exploitations qui fournissent le marché de Palmer en miel, confitures et beaux légumes : des choux-fleurs énormes !
votre commentaire -
Par damdom le 9 Avril 2016 à 10:31
Avec ses 285000 hab. ce n'est pas la capitale de l'Alaska. Juneau tient ce rôle.
Marché, jardin botanique, balades forestières avec élans, Alaska Native Heritage Center où l'on a droit à nouveau à des danses traditionnelles.
Le soir, tout le monde file au bout de la pointe qu'occupe l'aéroport pour le coucher de soleil sur le McKinley et mieux, avec un arc-en-ciel....les avions qui atterrissent nous passent au ras de la tête !
Nuits possible sur les parkings des parcs Kincaid et Far North Bicentennial.
Au sud, par la Seward Hwy :
-Potter marsh est bien aménagé pour observer les oiseaux.
- Le long de Turnagain arm il était possible à marée montante de voir des belugas mais ils seraient en voie de disparition et sous haute protection contre le braconnage..... Nous guettons également en vain le mascaret....
En Alaska pour observer la faune de près, il faut :
.de la patience
.de la chance
.une agence...et des dépenses !
Alors le plus simple, c'est encore le conservatoire: Alaska Wildlife Conservation Center.
bisons des bois caribous
brown bear ou grizzly muskox ou boeuf musqué
Encore plus au sud, c'est Portage glacier et Portage creek
des saumons
et des ours.
Nous n'avons vu que les traces : empreintes, crottes, cadavres de saumons....mais la veille un jeune grizzly est venu pêcher près d'un ponton d'où les visiteurs s'en sont donné à cœur joie pour les photos . Flûte !
Tout au bout, il y a la ville de Whittier, créée pour raisons militaires. Pour y accéder, on emprunte le Anton Anderson Memorial Tunnel. Une fois dedans, angoisse, nous réalisons que nous sommes sur la voie de chemin de fer....
On se demande si on a bien compris et on serre les fesses !
votre commentaire -
Par damdom le 8 Avril 2016 à 23:56
Nous y sommes 15 jours, du 22 août au 5 septembre, c'est peu.
Si on prévoit un séjour de 3 semaines en Alaska, cette péninsule peut amplement suffire à occuper le séjour, et offre un beau condensé de ce qui est visible en Alaska.
- Les glaciers.
Près de Seward, accessible en auto et à pieds, il y a Exit glacier dont on apprend qu'il recule depuis 1886...
Nous dormons là sur le Parking qui lui fait face, en espérant bien ne pas avoir froid...mais non !
Nous nous offrons même une croisière d'une journée (95$ chacun) qui depuis Seward nous fait explorer Resurrection bay .
En approchant ce glacier qui tombe en mer, le « vent du glacier » nous refroidit comme si on ouvrait
C'est pourtant une belle journée ensoleillée parfaite pour admirer le paysage, les oiseaux, les loutres de mer, les otaries et au loin des baleines à bosse ( Humpback whale)
-Les oiseaux.
Sur les côtes, les plages, les ports, les rives harles et les musées....nous observons des oiseaux marins,
des phalaropes, des cormorans double-crêtés...
On les voit de plus près dans l'agréable « centre de la mer » à Seward où la la faune sauvage est soignée et étudiée. Ce centre est une des conséquences du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989. L'indemnisation faite par la compagnie suite à cette catastrophe a été versée à l'Etat qui l'a répartie et aussi utilisée pour créer ce centre.
macareux cette raie m'a scotchée !
En cherchant un bivouac nous sommes observés par ce grand-duc (Bubo virginianus)
-Les Russes.
Premiers colons de l'Alaska où vivaient déjà des natifs depuis 5000ans.
Venus s'enrichir par le commerce des fourrures, ils eurent la mauvaise idée de vendre ce territoire aux Etats-Unis, en 1867, mais des familles sont restées. Leur présence reste marquée par de belles églises.
à Ninilchik à Kenaí et Kasilof..
Dommage, ce ne sont pas eux qui profitent des plate-formes pétrolières au large de Nikiski.
- Les loutres
Victimes donc des trappeurs, de la marée noire, de quelques maladies, elles résistent tant bien que mal maintenant qu'elles sont protégées
-Les élans.
Il y a des habitations réparties un peu partout, aussi, les animaux les côtoient parfois de près.
Trop pour les élans (moose) qui déjà très chassés, sont aussi percutés par les véhicules...
- Les saumons.
Quelle aventure cette impressionnante et folle migration !
En fait, ce sont 5 espèces de saumons qui par vagues successives remontent les rivières. Les King ou Chinook salmon, Chum ou Dog salmon, Pink salmon, Coho ou Silver salmon, Sockeye ou Red salmon
Le risque, c'est de tomber entre 2 remontées et de les louper. Et ce serait dommage car c'est un spectacle étonnant. Qu'ils remontent de petits fleuves côtiers ou le très long Yukon vers les affluents où ils sont nés, c'est un parcours du combattant. Repasser d'un milieu marin salé à l'eau douce, lutter contre le courant, sauter dans les rapides, éviter les prédateurs avec pour seul objectif se reproduire et mourir....programmés pour vaincre les obstacles et avancer avec obstination. Aurons-nous le même courage et la même volonté ?!
Tout le monde profite de cette manne. Un séjour au bord de la Russian river nous le montre bien :
les photographes les pêcheurs les oiseaux
et bien sûr les grizzlis.
Tellement occupés à pêcher qu'il ne s'intéressent pas à nous. Une météo pluvieuse nous prive de belles photos mais pas de belles observations....elles resteront donc pour nous seuls !
-Des musées, des danses et des fêtes où nous rencontrons l'histoire, la culture et les traditions encore présentes des first nations. Nous sommes invités à partager ce gâteau un peu trop coloré à notre goût....
et à un spectacle dans un auditorium.
-Homer.
Situé sur la Katchemak bay, à l'entrée du fjord Cook inlet, « The end of the road » n'est pas loin. Après, c'est l'ile Kodiak. Planté sur l'anneau de feu, Homer est un endroit d'où l'on peut admirer la mer, les glaciers et les volcans...et disparaître victime d'un tremblement de terre et d'un tsunami....
Un glacier a déposé sa moraine située maintenant en mer. Cette presqu'île, le Spit est parsemée de restaurants, boutiques de souvenirs et agences de voyage.
De là, on peut nous emmener partout
. en bateau pour pêcher, observer les oiseaux, marcher près des glaciers.
. en avion de l'autre côté de la Katchemak bay, dans le parc national Katmai pour y photographier pendant 3 heures les grizzlys pêchant contre la modique somme de 500$.
Le tout est d'avoir une bourse bien garnie. Nous préférons chercher tous seuls et garder nos munitions pour les 13 autres pays qui nous attendent encore.
Le temps a filé et nous décidons d'aller au terminal d'Alaska Marine Highway pour repousser la date de notre ferry de retour au 19 septembre.
Notre beau tour de la péninsule terminé, nous retraversons Anchorage et prenons la direction de Valdez.
votre commentaire -
Par damdom le 8 Avril 2016 à 22:56
Dans les centres Info visiteurs, il est judicieux de se procurer les brochures sur la chasse, la trappe et la pêche. De bonnes infos pour situer les lieux et les périodes où rencontrer la faune et comprendre pourquoi la dite faune est craintive et cachée... En gros, en suivant les 135 pages de consignes nombreuses et précises, réparties sur 5 régions et 26 unités, différentes pour les natifs, les nationaux, les résidents, les étrangers, l'âge, les revenus....on finit par se dire :
C'est possible de chasser beaucoup, pas tout, pas toujours, mais souvent et pour certains, partout, tout le temps et à peu près tout !...du corbeau et harfang des neiges aux ours et muskox.
Un peu compliqué pour la pêche, il faut bien connaître les poissons et les dates autorisées !
En Alaska, tout se joue en 3 mois ½ d'été. Il faut engranger pour toute l'année. D'où les tarifs touristiques élevés.
Il en va de même pour les produits agricoles. Nous sommes vraiment épatés par la taille, la variété et la qualité des légumes : tomates, bettes, carottes, concombres, choux, salades, pommes de terre...tout ça profite des 20h d'ensoleillement quotidien pour croitre.
Le saumon sera congelé, séché ou fumé pour l'hiver, de même que le gibier. C'est ce qu'on appelle ici la chasse et la pêche de survie et qui est sans limite pour les natifs. Les blancs eux doivent justifier qu'elles leur sont nécessaire...A voir....pour les touristes, les permis sont plus chers. Enfin, vue le peu de denrées qu'offrent les épiceries, on ne peut leur reprocher de se nourrir par leurs propres moyens... ( même le pain, c'est souvent du pain de mie congelé!). Mais ils sont bien nombreux pour puiser ainsi dans une faune en baisse d'effectifs.
Du coup, plus loin, au Canada, on a même vu çà: Chasse interdite
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique